mardi 29 mai 2012

Conte : Au pays des abeilles

AU PAYS DES ABEILLES
publié par KANT et MORPHEUS
dans : Contes à dormir debout
Source : www.planeteabeille.com

Les abeilles s'activaient autour du massif de thym en fleurs.
Bzzz, Bzzz, Bzzz... Le bruit était assourdissant. Elles allaient et venaient de la ruche au massif, puis du massif à la ruche. Leurs petites pattes pleines de pollens. La récolte s'annonçait bien. Le soleil brillait, la vie était belle...

Quand soudain un petit garçon un bâton à la main arriva dans le jardin. Toutes ces abeilles lui faisaient peur. « Je suis un grand garçon », cria-t-il ! « Je suis plus fort que toutes ces monstrueuses abeilles ». Et il se mit à taper sur le thym. Il tapa si fort que les pauvres abeilles tombaient assommées, leurs petites pattes se vidant de leur précieux chargement.

Le massif de thym ressemblait à un champ de bataille. Les abeilles, affolées, volaient dans tous les sens. Une abeille plus grosse que les autres arriva. Elle était envoyée par la fée de la forêt. Elle avait des pouvoirs magiques. Elle se posa sur la main du petit garçon qui, instantanément, devint tout petit, de la taille d'une petite abeille.

Le petit garçon avait très peur mais la grosse abeille le rassura. « N'aie pas peur petit homme, je vais te montrer notre monde ! » Sitôt dit, sitôt fait. Elle le pris sur son dos et l'emmena vers la ruche.

C'était un endroit extraordinaire ! Ça rentrait et sortait de tous les côtés. Les abeilles qui parlaient comme vous et moi s'apostrophaient dans la bonne humeur. Quelle efficacité ! Les ouvrières travaillaient, la reine pondait, et le miel se fabriquait...

Le petit garçon tout ébahi regardait tout le monde s'affairer. Il n'avait plus peur. La grosse abeille lui fit goutter un peu de miel. Le petit garçon fut enchanté par sa douceur qui lui rappela le pain d'épice de sa grand-mère. « Mais je croyais que vous étiez méchantes et que vous piquiez tous les petits enfants », « Pas du tout » répondit la grosse abeille « nous sommes un peuple gentil, la violence n'est pas dans nos habitudes »

Et la grosse abeille repris le petit garçon sur son dos pour repartir vers le jardin. Elle le déposa délicatement à côté du massif de thym et souffla sur le petit garçon qui grandit aussitôt pour reprendre sa taille normale.

Un peu ébouriffé par son aventure, le petit garçon regarda les abeilles confiantes qui reprenaient leur ballet autour du thym. Il y avait dans le fond de l'air un je ne sais quoi de joyeux, et en regardant la grosse abeille, le petit garçon eut l'impression qu'elle souriait.

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